Mohamed Aissa appelle à s’inspirer de l’Islam ancestral de Kabylie
Le ministre des affaires religieuses et des Waqfs a appelé, samedi, à s'inspirer de l'islam ancestral pratiqué en Kabylie pour contrer le radicalisme religieux. Il a ainsi appelé pour « un retour salutaire à notre islam ancestral » et pour lui « la Kabylie incarne le référent religieux national. Car elle a toujours été en perpétuel contact avec l'élite, celle de l'Andalousie notamment » avant de rappeler que « la chute de Séville a engendré la migration d'éminents savants en mathématiques, en lettres, en philosophie et en jurisprudence musulmane qui sont venus sur la rive sud de la méditerranée et beaucoup d'entre eux avaient choisi cette région pour s'y installer ».
Le ministre des affaires religieuses et des Waqfs a appelé, samedi, à s'inspirer de l'islam ancestral pratiqué en Kabylie pour contrer le radicalisme religieux. Il a ainsi appelé pour « un retour salutaire à notre islam ancestral » et pour lui « la Kabylie incarne le référent religieux national. Car elle a toujours été en perpétuel contact avec l'élite, celle de l'Andalousie notamment » avant de rappeler que « la chute de Séville a engendré la migration d'éminents savants en mathématiques, en lettres, en philosophie et en jurisprudence musulmane qui sont venus sur la rive sud de la méditerranée et beaucoup d'entre eux avaient choisi cette région pour s'y installer ».
Dans le même sillage, Mohamed Aissa, qui s'exprimait dans un entretien accordé au quotidien La Dépêche de Kabylie, a souligné que « la conjugaison qui en est ressortie, entre une façon de pratiquer venue de l'autre rive et notre tradition modérée et saine, algérienne tout court, jalonnée par le maraboutisme, a donné naissance à un vrai socle d'unité nationale, un vrai refuge pour contrecarrer et servir de rempart contre les nouvelles idéologies extrémistes fondamentalistes et terroristes, et surtout rassembler les Algériens autour de cet idéal. C'est notre idéal à nous que nous avons hérité de nos ancêtres et non pas décrété par lois, encore moins voté par les chefs. Ce n'est pas du contemporain, c'est ancestral, ce sont nos racines ».
Le ministre est allé jusqu'à confier que « c'est pour cela qu'à chaque fois que je reviens en Kabylie c'est pour moi un voyage pour me ressourcer et pour conforter ma démarche que je suis sur la bonne voie ».
Pour Mohamed Aissa « au vu de l'histoire, des citadelles, à entendre par là les Zaouias, les écoles coraniques... que l'âme spirituelle de l'Algérie jaillit de la Kabylie. Ce sont des lieux qui ont toujours constitué le socle commun de la spiritualité dans la région et constituent l'une des identités de toute la nation algérienne ».
Abordant les statistiques des structures religieuses que compte Tizi Ouzou, le ministre précise que » nous classons carrément Tizi-Ouzou en wilaya la plus pourvue en mosquées. Nous comptabilisons au-delà de huit cent soixante mosquées et vingt-deux Zaouias ancestrales, sans compter des petites écoles coraniques rattachées à des mosquées » avant de souligner que « la Kabylie est donc tellement peuplée, jalonnée et cadrée d'établissements religieux que nous la considérons comme la région d'où jaillit le référent religieux national ».
Pour le ministre « le référent religieux national se manifeste dans sa modération, son ouverture, son référent jurisprudentiel, dogmatique et spirituel et se matérialise carrément en Kabylie ».
Enfin, il est à noter que le ministre des affaires religieuses et des waqfs est attendu, samedi matin, à Tizi Ouzou pour donner le coup d'envoi à la 5e édition du colloque intitulé « La portée spirituelle dans le patrimoine national amazigh » prévu à la maison de la culture Mouloud Mammeri.
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